AKIRI
Les membres fondateurs de l'Association
Présidente d'AKIRI
A chaque départ c’est comme si je tombais amoureuse, avec la sensation d’un bal de papillons dans le ventre. Les sens s’émoustillent, l’esprit se lie avec le présent, s’éveille, l’espace s’ouvre aux possibles… Les mots et les images à fleur de peau deviennent une nécessité pour célébrer cette rencontre avec l’instant. Une sensation qui m’habite depuis l’enfance à une époque où les effluves de la fabrique de cacao d’Abidjan m’inondaient les narines, et ou plusieurs dizaines d’années après je retourne toujours en rêves au Gabon survoler les chutes d’eau de l’Ivindo.
Le berceau de l’enfance, où les frontières des mondes n’existaient pas. Où le bruit de la brousse, le bal des gorilles et le barrissements des éléphants m’était aussi familier que peut être le jardin de la place des Vosges pour mon fils aujourd’hui.
Mon coeur bat fort dans le désert, comme dans les denses forêts humides… La brillance des feuillages après une pluie dans la forêt primaire, l’odeur rouge de la latérite, la cacophonie des nuits dans la jungle, cette incroyable sensation de liberté en traversant les plaines mongole, ou encore cette lumière chaude et puissante du sud marocain qui se retrouve sur les boules de granit de la première cataracte du Nil à Assouan…sont pour moi le plus grand trésor du monde que je rêve d’habiter dans une maison sans porte ni mur…
Depuis cette enfance africaine et des vies dans plusieurs pays j’ai développé un fort sentiment de liberté qui s’épanouit au côte de ces peuples qui nous rappel la puissance du simple et nous ramènent à l’essentiel.
De façon académique, je me suis d'abord formée comme architecte paysagiste DPLG en 2001 à l'Ecole supérieure du Paysage de Versailles. J'ai ensuite développé une réflexion et un film autour de l'espace carcéral et des niveaux de perceptions. Après avoir été sélectionnée en 2002 au festival du film court de Clermont Ferrand, "l'Antre de" fait le tour du monde. Plus tard, je suis partie travailler dans des agences d'architectes au Maroc et en Chine. Prise de vertige du haut des 32 étages de ma tour embrumée de Schenzhen, après un séjour en Australie, je rentre en France en 2006. Besoin de retrouver un lien entre les hommes et les paysages, alors j’opte pour un mi-temps en agence d'architecte et un mi-temps sur les bancs de l'EPHE pour préparer un master en anthropologie. L’objectif: étudier les relations de l’homme à la nature dans son rapport à l'espace et aux religions... C'est ce qui m’a conduit au fin fond de l'Amazonie, après une formation de JRI à l’école des Gobelins et six mois de voyage initiatique dans un Brésil méconnu. De retour en France avec une expo photos, un carnet de voyage et un premier film sur les Yawanawas, je repars direction Pékin pour un reportage photographique et vidéo sur un marathonien français qui décide de se rendre au JO de 2008... en courant (co-produit par Gédéon Programmes et Dassault Système). Première parution dans la presse mongole en 2008, puis première pige en France avec la magazine Ulysse.
S'enchaîne alors un nouveau temps dans le photo-journalisme, dont plusieurs voyages en Croatie, Espagne, Brésil, Maroc, Mozambique, îles Maurice, Egypte et des sujets vendus dans la presse magazine française et étrangère (Figaro Magazine, VSD, Geo, Gala, Grazia, A/R Magazine, Animan, Freizeit, Hoerzu, L’Evenement…) Parallèlement, je poursuis mes périples dans l’Acre et réalise une série de films (Yemaya Production) et des travaux photographiques dont les derniers, “rêve de chamanes“, étaient présentés en tête d'affiche au festival 2012 « peuple et nature de la Gacilly ».`Entre 2011 et 2014, je réalise à nouveau 4 voyages dans l'Acre, dont les 2 derniers comme objectif d'emmener des leaders Shipibos du Pérou par les routes anciennes des indiens, jusqu'à la grande fête Yawanawas dans l'Acre Brésilien et le dernier celui d’orchestrer une rencontre entre les moines des forêts de Chine, d’Inde et du Laos chez les indiens d’Amazonie.
www.anoukgarcia.com
Trésorière d'AKIRI
ANOUK GARCIA
JULIE MARGUERITTE
PASCAL OBADIA
Secrétaire d'AKIRI
Auteur, réalisateur et chef opérateur de vision, Pascal commence sa formation terrain sur les plateaux de cinéma, en tant qu'assistant pour les tournages de publicités et de long-métrages (Dominic Sena, Ridley Scott).
Il réalise en 2002 son premier court-métrage, "Histoire de Madeleine B", récompensé par le Prix du Jury et le Prix du Public au Festival Cinémages, projeté au Festival International de Cannes 2003.
Après plusieurs fictions, making of et films institutionnels (RATP, ADEME, Région IDF), il s'oriente vers le documentaire.
En 2006, suite à une année d'enquête dans les milieux politiques, il signe avec le journaliste Eric Biegala la co-réalisation et l'image de "Marseille : la décharge maudite", documentaire sur fond de problématique du traitement des déchets diffusé par Canal +.
Captations de concert (Sharon Jones, Lee Field), réalisation de spots et de clips vidéo (MTV, Greenpeace, Warner), création de Vidéos Art scénographiques des spectacles de danse d'Angelin Preljocaj, réalisation de magazines de mode pour MBC1 (Liban) et JRI pour des reportages diffusés sur France2, France3 et les chaînes câblées, il tourne en 2013 comme chef opérateur un film animalier scientifique pour Arte (diffusé en 2014). Une expédition qui lui fera traverser déserts et montagnes d'Arabie Saoudite durant six semaines.
Pascal Obadia réalise actuellement un film documentaire long-métrage 90' co-écrit avec Renaud Arrhigi, sur les problèmes sanitaires et environnementaux liés au vin. Un tournage Européen produit par Dominique Barneaud (Belota films) qui s'étale sur les quatre saisons calendaires.


