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Dans la mythologie Ashaninka, Inka (fils démiurge du dieu Tatsorentsi) est à l'origine responsable de l'arrivée des blancs sur la terre.

Le mythe raconte qu'un jour, poussé par sa curiosité quant à la provenance de sons étranges jaillissant d'un mystérieux lac, Inka y pécha à l'aide d'un bout de banane une poule, puis un chien, et enfin l'homme blanc.

Ce premier blanc fut mutilé. De ses morceaux de chair éparpillés naquirent les autres hommes blancs… Ainsi ils se répandirent sur la terre.

Inka, initialement nommé par Tatsorentsi comme le responsable de la transmission des savoirs et des arts culturels comme les arcs, les flèches ou les pirogues, commet dans la peur une grave erreur. En faisant naître les blancs, il leur transmet ses connaissances et sa technologie.

Ainsi, par la faute d'un ashaninka, l'homme blanc domine aujourd'hui la technologie du monde, celle-là même qui originellement ne lui était pas destinée.

Depuis cet épisode - depuis presque toujours - le peuple ashaninka tout entier porte le poids de la responsabilité de l’avènement de l'homme blanc sur terre, de leurs méfaits sur les communautés indiennes et de leurs exactions.

 

Au début du XX° siècle arrive au Brésil un chamane ashaninka réputé et craint du nom de Samuel. Il décide de s'établir sur le Rio Amonia.

A cette époque, les blancs sont de plus en plus nombreux dans l'Acre.

Suite à un rituel d'ayahuasca exceptionnel, le chamane Samuel a une vision. La seule façon de se protéger des blancs et pour récupérer les connaissances technologiques désormais en leur possession, il doit marier son fils Antonio à une femme blanche.

Dona Piti sera choisie.

Dans les forêts de l'Acre, au milieu du siècle dernier, le scandale éclate. La communauté blanche tente à tout prix d'empêcher ce mariage, parfois par la force, mais rien y fait ; Dona Piti a pris sa décision, elle se sent investie d'une mission : elle épousera Antonio.

La femme blanche donnera naissance à sept enfants et deviendra la première défenseuse des indiens de l'Acre. Sa résistance et son engagement vont à jamais marquer l'histoire de ce peuple.

Avant de les reconnaître en tant qu'Ashaninkas, les blancs brésiliens les nommèrent les "indiens Dapiti", du nom de la femme blanche qui farouchement les protégeait.

LA GÉNÉSE
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D'un commun accord avec la communauté d'Apiwtxa, l’expédition fait l’objet de 2 films documentaires, un coproduit au Brésil avec Vidéos nas Aldeias en langue Ashaninkas pour le peuple Ashaninka, un autre produit en France par Gédéon Programmes, destiné à un public international et tourné par une équipe franco-brésilienne dont fait partie Wewito Piyako Ashaninka, le jeune frère de Benki, cadreur dans l'équipe du film.

 

Les plus importants donateurs sont d'ors et déjà conviés à cette manifestation unique au cœur de la forêt, dans cette communauté indienne d'exception, à la culture et au savoir millénaires et conviés au génériques des films.

EXPEDITION TSONKIRI LA GÉNESE

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