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Benki Ashaninka est né de l'union d'un chef indien et d'une femme blanche.

 

En 1992, âgé dix-huit ans, le jeune Benki formé par son grand-père Samuel est envoyé pour représenter son peuple au Sommet de la Terre de Rio. Prédisposé selon les anciens à être chamane, Benki devient l'un des plus jeunes leaders politique de son époque.

Au centre de ses activités, il place la reforestation au cœur de son combat, développant sur ses terres l'approche de l'agro-foresterie - le but étant d'atteindre l'autonomie alimentaire tout en protégeant la faune et la flore de son lieu de vie : « Je travaille en gérant les ressources naturelles, en les valorisant, tout en développant des techniques pour maintenir l'équilibre de notre faune et notre flore, sans agresser l'environnement et sans perdre de vue la valorisation de la culture de notre peuple. »

 

Après vingt ans de lutte, Benki et ses cinq frères ont instauré un système politique unique, basé sur la concertation, l'enseignement et l'apprentissage. Les Ashaninkas de la communaute Apiwtxa du Rio Amonia ont réussi à protéger leur communauté contre les agressions extérieures comme l'alcool et la prostitution, l'invasion des terres pour l'extraction illégale des arbres nobles ou de l'or, aboutissant le cas échéant à la perte de l'identité de ces peuples et leur disparition.

Ces "guerriers de la paix" sont ainsi parvenus à enseigner à leur propre communauté le chemin de l'autonomie et le respect de l'environnement.

 

A Maréchal Thaumaturgo, petite ville aux portes des terres Ashaninkas, Benki et sa fratrie ont bâti Yorenka Atame, une école des savoirs indigènes, pour « transmettre au non indiens du Brésil et du monde cette connaissance unique de la forêt et de sa préservation », pour conserver l'autonomie séculaire des peuples de la foret aujourd'hui menacée. Cette structure accueille des étudiants venus du monde entier : « La nature qui nous entoure est regardée comme une source de richesse économique. Maintenant, nous pensons comment utiliser cette richesse de manière savante », explique Benki.

 

Pour transmettre leur savoir, récolter des témoignages et surtout communiquer, les ashaninkas se sont très tôt formés aux techniques audiovisuelles. Cela fait maintenant plus de quinze ans qu'ils réalisent des films, visionnés et distribués bien au-delà du giron de la communauté indienne. Pour Benki, c'est encore une façon d'associer hautes technologies et pratiques traditionnelles.

 

Cet exemple ashaninka attire désormais l'attention d'organismes internationaux tels l'Unesco et l'Onu. Ces derniers viennent de lancer les premières tables rondes intergouvernementales, où siègent experts scientifiques et représentants des peuples autochtones, et dont l'objectif est l'élaboration des stratégies de protections et de la reconnaissance des patrimoines. Benki visite régulièrement ces décideurs au sein des instances mondiales.

Car le leader amérindien a un but : réveiller l’esprit des hommes et fédérer les organismes internationaux défendant les droits des peuples autochtones, dont il est déjà un interlocuteur privilégié.

Pour Benki c’est une évidence, la solution se trouve à la croisée des approches scientifiques et traditionnelles, les territoires frontaliers entre le Brésil et le Pérou, où survivent les derniers peuples des origines, doivent définitivement être protégés par l’Unesco.

BENKI PIYAKO ASHANINKA
SOUTENIR L'EXPÉDITION

Pour réussir cette expédition unique tant dans sa dimension politique que spirituelle, Akiri lance un appel à soutien et se mobilise.

Le compte à rebours à commencer, départ début 2015.

 

Cette action consiste à réunir les fonds pour permettre à Benki Ashaninka, sa famille et certains membres de sa communauté de se rendre du Brésil au Pérou, en traversant la forêt sur le territoire transfrontalier.

Il s'agit également de regrouper les représentants des communautés péruviennes visitées lors de ce périple, en leur donnant la possibilité de participer à la grande rencontre Ashaninka prévue en Juin 2015. Celle-ci aura lieu dans le village de Apiwtxa, au Brésil, chez Benki et sa fratrie.

 

Cette expédition qui va unir les peuples transfrontaliers est un événement historique.

Son objectif est de consolider les alliances misent en place lors de ce voyage, et d'établir un consensus pour la défense des terres et de leurs habitants.

Une action des plus importante. En effet, seule une mobilisation internationale en rapport avec des actions transfrontalières est à ce jour susceptible d'attirer l'attention des instances intergouvernementales (UNESCO/ONU). Le soutien international est l'unique cadre juridique dont disposent les peuples et les forêts des origines pour se protéger. Le peuple Ashaninka vivant au Pérou comme au Brésil, est le meilleur porte parole.

 

Ce territoire situé sur les contreforts de la cordillère des Andes abrite une des plus riche biodiversité de la planète, des peuples encore sans contact avec le reste du monde et les sources du bassin sud du fleuve amazone. Une des plus importantes réserve d'eau de la planète menacé aujourd'hui par un programme de construction de plus de 300 barrages hydroélectriques.

 

L’expédition fait l’objet d’un film documentaire, produit en France par Gédéon Programmes, tourné par une équipe franco-brésilienne dont fait partie Wewito Piyako Ashaninka, le jeune frère de Benki, cadreur dans l'équipe du film.

 

Les plus importants donateurs sont d'ors et déjà conviés à cette manifestation unique au cœur de la forêt, dans cette communauté indienne d'exception, à la culture et au savoir millénaires.

BENKI ASHANINKA

BENKI ASHANINKA

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